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Détox numérique : et si on déconnectait VRAIMENT ?

Détox numérique : et si on déconnectait VRAIMENT ?

Voilà seulement à peine deux mois que les vacances sont terminées et vous êtes à nouveau plongés dans les écrans et les notifications. Et si on faisait une pause… Détox numérique : et si on déconnectait VRAIMENT ?

Pourquoi se déconnecter ?

Plus de la moitié des Français se connectent chaque jour sur les réseaux sociaux et les messageries instantanées. Et la pandémie de Covid-19 n’a rien arrangé. Parmi les utilisateurs d’écrans qui ont augmenté leur temps d’usage, 15,3 % ont eu des difficultés à garder le contrôle pendant le confinement. Qu’en est-il de vous ? 

Le réveil sonne, vous éteignez l’alarme de votre téléphone. Les yeux toujours mi-clos, vous en profitez pour jeter un rapide coup d’œil aux dernières nouvelles sur Twitter puis pour consulter vos notifications Facebook. Après votre douche rythmée par une playlist sélectionnée par Spotify, vous buvez votre café devant une vidéo YouTube que votre voisin vous a conseillée. Une fois au travail, c’est le festival de messages, push, alertes et autres visio. La journée finie, vous prenez le bus et écoutez des podcasts tout en scrollant votre fil Instagram. Une routine divertissante, certes, mais possiblement nocive pour vos rétines. Et pas seulement. Au-delà des dangers incontestés de la lumière bleue, les écrans et réseaux sociaux nuisent possiblement à votre santé mentale.  

Certains spécialistes parlent d’une véritable “addiction comportementale”. En clair, les écrans, et surtout les réseaux sociaux, sont suspectés d’affecter les mêmes circuits cérébraux que les addictions aux substances (tabac, drogue, alcool). S’il ne s’agit pas de “drogue” et d’”addiction” à proprement parler, on ne compte plus les articles scientifiques et mises en garde de médecins au sujet des troubles de l’attention, du stress et de l’anxiété qu’engendreraient les écrans et notifications intempestives. 

Face à cela, certains optimistes tentent de déconnecter avec une “détox numérique”…  

Comment réussir sa détox numérique ?

Les applications, sites et outils nécessitant écrans, temps et attention ont envahi notre quotidien. S’ils nous facilitent indéniablement la vie, nous font faire des économies, nous permettent de garder contact et de rester au fait de l’actualité, ils peuvent rapidement devenir invasifs et nocifs pour notre santé. Nombreux sont les internautes ayant tenté de limiter leurs usages sans réellement y parvenir. Pourtant des outils efficaces existent.  

  • Un rapide état des lieux…  

Commencez d’abord par effectuer un petit diagnostic de vos usages. Quelles sont les applications et sites sur lesquels vous passez le plus de temps ? À quel moment de la journée êtes-vous le plus sur votre téléphone ? Combien de temps passez-vous sur telle application ? Les propriétaires d’IPhone peuvent utiliser la fonction “Temps d’écran”. Les autres utiliseront “OffTime”.  

  • Bouder les applis grâce à… des applis  

Nombreuses, ludiques, simples et encourageantes… Les applis comme “Flipd” et “Forest” vous permettront de limiter le temps passé sur certaines de vos applis favorites. Instagram se bloquera et se fermera ainsi automatiquement au bout de 12 minutes d’utilisation si vous l’avez choisi. Et, on vous prévient, il sera dur de revenir en arrière.   

  • Le passage au noir et blanc 

Si l’on aime tant se balader d’appli en appli, c’est notamment grâce au “design de l’attention”. En effet, les interfaces de nos applications sont pensées pour nous faire rester et/ou revenir. Et cela passe notamment par le choix des couleurs. Rendez-vous dans les paramètres de votre téléphone et modifiez la colorimétrie pour passer au noir et blanc ou aux nuances de gris.  

  • Une vraie parenthèse de déconnexion 

Selon l’Office Fédéral de la Communication (OFCOM), 8 personnes sur 10 garderaient leur téléphone portable allumé pendant la nuit. Un vrai risque pour les plus “addicts” d’entre nous, alors tentés de consulter leurs messages à la moindre perturbation de sommeil. Selon certains experts, ce type de consultation pourrait provoquer une interférence avec notre rythme naturel. Lorsque vous vous couchez, éteignez ou mettez votre téléphone en mode avion. N’hésitez pas non plus à éloigner votre téléphone de votre lit.     

  • Désactivation de certaines alertes  

Sonneries, flash, vibrations, alerte sur les écrans… Tous ces petits signaux qui peuvent vous distraire, voire, à la longue, être source d’angoisse, sont à proscrire. Vous pouvez tout à fait paramétrer votre téléphone pour n’être dérangé qu’en cas d’appel et mieux encore, en cas d’appels urgents.  

  • Tri, rangement, classement… et désordre  

Après un tri (très) sélectif des applis et dossiers peu utiles ou trop attractifs, créez des dossiers et sous-dossiers dans lesquels vous les rangerez minutieusement. L’idée ? Compliquer le chemin pour accéder à une appli sur laquelle vous allez parfois presque par automatisme, en un coup de pouce. Si vous finissez par connaître par cœur les chemins pour accéder à un dossier, déplacez vos applis pour vous perdre à nouveau. Nous vous conseillons également de supprimer de votre smartphone les applications que vous consulterez désormais sur votre ordinateur, en version desktop. De quoi vous décourager des visites à répétition. 

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