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Semaine de 4 jours : la France bientôt adepte ?

Semaine de 4 jours : la France bientôt adepte ?

La semaine de 4 jours en entreprise nourrit à la fois inquiétudes et fantasmes. Promesses de campagnes pour plusieurs politiques, tabou absolu pour certains chefs d’entreprise, le sujet divise. Les études semblent pourtant montrer un vrai bénéfice pour les salariés et patrons l’ayant testée. Alors, la semaine de 4 jours, la France bientôt adepte ? 

Semaine de 4 jours, pourquoi salariés et patrons y gagneraient ?

Faire travailler ses salariés 4 jours par semaine plutôt que 5 divise. En France, encore peu d’entreprises ont testé ce nouveau format de travail.  

En revanche, ailleurs en Europe, l’idée fait son chemin. Espagne, Irlande, Belgique et Écosse ont testé ou projettent de la mettre en place dans certains groupes.  

Pour ses défenseurs, les avantages de la semaine de 4 jours sont clairs :  

  • Une augmentation de la productivité ; 
  • Une diminution de la fatigue, du stress, et donc, des accidents du travail et burnout ; 
  • Un meilleur équilibre entre la vie professionnelle et personnelle. 

Du côté de ses détracteurs, on craint notamment : 

  • Une semaine de 35h mise en péril ; 
  • Des salariés moins engagés ; 
  • Des embauches pour pallier un effectif réduit ponctuel ; 
  • Une baisse du chiffre d’affaires.   

Une chose est sûre, les sondages témoignant de l’engouement des salariés autour de la semaine de 4 jours se multiplient. Selon une étude ADP parue en 2019 et commandée par The Workforce View in Europe, plus de la moitié des salariés interrogés affirment préférer travailler quatre jours au lieu de cinq. Et 78 % d’entre eux souhaitent agrandir leur plage horaire afin de conserver la même rémunération.  

Et si pour beaucoup de chefs d’entreprise, la semaine de 4 jours est synonyme de nouvelles embauches pour parer le manque d’effectifs à certaines périodes, ce n’est en réalité pas toujours le cas. En témoigne le cas de LDLC, l’une des rares entreprises françaises à avoir testé l’expérience. Le Président du Directoire du Groupe, Laurent de la Clergerie, a déclaré au Parisien “Je m’étais dit qu’il faudrait recruter davantage, mais finalement cela n’a pas été nécessaire. Les gens ont changé leur façon de travailler et sont plus efficaces”. Mieux encore, le CEO qui a augmenté son chiffre d’affaires de 500 millions d’euros à 725 millions en 2021 a vu le taux d’absentéisme de son entreprise réduit par deux ! 

Comment la mettre en place ?

Les pays et entreprises ouvertes à la semaine de 4 jours envisagent plusieurs pistes. Parmi elles, diminuer les salaires et le temps de travail ou, au contraire, maintenir les salaires en agrandissant les plages horaires au quotidien. 

Toutefois, pour ceux qui l’envisagent, la semaine de 4 jours repose généralement sur l’idée du “travailler moins pour travailler mieux”. Il est donc peu probable d’imaginer des journées aux plages horaires beaucoup plus étendues qu’à l’heure actuelle. Beaucoup misent ainsi par exemple sur une pause déjeuner écourtée de trente minutes. Et, afin d’éviter les jours de totale inactivité, d’autres projettent de mettre en place un système de binômes qui alterneraient leurs jours off en fonction des semaines paires et impaires. 

Quoi qu’il arrive, la mise en place de la semaine de 4 jours semble devoir impliquer souplesse et polyvalence. En particulier de la part des employés. Ce nouveau rythme de travail demande également bien souvent la répartition des compétences. Avec un effectif réduit sur certains jours très demandés comme le mercredi, les salariés présents doivent être capables de remplacer leurs collègues.  

Et vous, signeriez-vous pour une semaine de 4 jours ? 

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